Recycler les déchets organiques non agricoles en fertilisation.


La fertilisation organique agricole est généralement issue d'effluents d'élevages : fumiers, lisiers, fientes...

Mais ce ne sont pas les seuls déchets organiques susceptibles d'être exploités. Les industries et les villes sont elles aussi génératrices de déchets, qui ne demandent qu'à trouver un nouvel usage en retournant à la terre. On parle ici classiquement des boues de stations d'épuration, ou encore de déchets de l'agro-industrie ou de compost ménager. Les voies sont multiples pour acheminer ces matières vers le champ.

L'emploi de ces produits est cependant complexe :

  • Logistiquement, il nécessite une entente avec un fournisseur externe. Les collectivités peuvent tenir ce rôle, répondant à une demande citoyenne de davantage de circularité dans l'économie. Les industriels sont aussi sollicités pour assurer transport voire épandage de matières, mais cela ne peut résultaer que d'un accord entre fournisseur et utilisateur.
  • Sanitairement, la composition des déchets est par définition aussi variable que leurs sources sont multiples. La sécurité sanitaire du déchet doit être évaluée avant son application sur les terres arables. C'est ce qu'on appelle le principe d'inocuité.
  • Règlementairement, le statut de déchet de la matière nécessite une homologation, ou au minimum une autorisation

Les déchets organiques non agricoles sont des vecteurs de liens territoriaux forts, mais nécessitent une réflexion qui va au delà des barrières de l'exploitation agricole. D'où l'importance d'impliquer une multitude d'acteurs dans ces réflexions.

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Cartographie relationnelle