Réduire les apports protéiques dans les rations animales pour limiter les teneurs en azote des effluents et réduire les émissions de N2O associées.


Les émissions de N2O associées à la gestion des effluents sont évaluées à 5,2 millions de tonnes de CO2 équivalent (MtCO2e) pour l’ensemble des élevages en 2010, soit 4.9 % des émissions agricoles. Ces émissions interviennent en bâtiment, au pâturage, ou pendant le stockage et après épandage des effluents. Elles proviennent de l’azote alimentaire non fixé par l'animal, qui est excrété par voie fécale (sous une forme relativement stable), mais surtout par voie urinaire sous forme d’urée, qui est très instable et se volatilise facilement en ammoniac (NH3) et peut donner lieu à des émissions de N2O lors de transformations ultérieures.

Pour réduire ces émissions, les niveaux d’azote ingéré et donc excrété peuvent être diminués conjointement en ajustant mieux la quantité de protéines apportées aux besoins des animaux, et en améliorant la qualité de ces protéines et donc leur rendement d’utilisation. L'objectif de l'action est de mettre en œuvre cette stratégie en affectant peu ou pas la production.  L'action est appliquée aux vaches laitières et aux porcins, qui reçoivent des quantités importantes d'aliments protéiques dont il est facile de maîtriser la distribution. Les autres bovins sont exclus en raison du manque de références sur les pratiques d’alimentation, les ovins et caprins parce que leurs effectifs sont faibles. Pour les volailles, les pratiques de réduction des apports azotés sont déjà mises en œuvre ou plus difficilement applicables sans baisse des performances.

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